J'eus de la chance de naître dans une famille aimante. Mes parents ont toujours été là pour moi, même si ils travaillent énormément. Mon père était un avocat de renom et ma mère, une infirmière. Celle-ci fut obligée de prendre une retraite anticipée à ma naissance car disons le ainsi, je suis née un peu trop rapidement. Bien souvent, les bébés prématurés, naissent avec des malformations quelconques ...et malheureusement, je n'en fis pas l'exception. Quand je vain au monde, on m'a dit qu'immédiatement après ma sortie, on m'emporta dans une pièce loin de ma mère et de mon père. Le problème était que je ne pouvais respirer. Plusieurs examens plus tard on par contre démontrés que mon état laissant ...quelque peu à désirer. J'avais une malformation cardiaque assez grave, qui s'empirerait au fil des ans.

Mon enfance fut donc exempté de sport ...Ce qui me rendait parfois heureux quand je voyais tous mes amis (es) de classe, suffoquer après un marathon ...mais triste à la fois car j'aurais bien aimé pouvoir rejoindre une équipe de basket ball ...ou de soccer! Résultat? Je devins un accros du cinéma et de la littérature. J'étais un fan fini d'Harry Potter, mais aussi du seigneur des anneaux. Mes deux bouquins préférés dans toute l'histoire de l'humanité. J'appris aussi à jouer de la guitare et du piano, mais juste la base, quoi ...Je ne suis pas Jimmy Hendrix ni Chopin!

Pourtant, malgré le fait que j'ai été un peu reclus dû à mon exemption, jamais je ne manqua d'amis (es). J'ai toujours été très bien entouré ...et mon meilleur ami Matthew en est la preuve.Ce mec, je le connais depuis le primaire ... et jamais il ne m'a laissé tombé. Toujours là l'un pour l'autre, pour le meilleur et pour le pire ...Comme un vieux couple ...mais en amis.



Au lycée, j'étais assez doué en classe. J'avais de bonnes notes sans vraiment trop travailler pour les avoirs ...Cependant, j'étais un peu moins bon pour retenir les dates. Du coup, j'avais un peu plus de mal en histoire. C'est lors d'un examen assez complexe en cette matière que j'eus ma première crise cardiaque. J'avais alors seize ans. Au début, je ne comprenais pas ce qu'il se passait ...Jusqu'à ce que la douleur persiste et irradie, jusqu'à ce que j'en perde conscience. Je me suis réveillé la nuit même à l'hôpital, entouré de mes parents impuissants et larmoyants. Il me fallut quelques bonnes et longues minutes avant que je réalise réellement l'ampleur de la situation. Avant, j'étais conscient que ma condition allait devenir de plus en plus difficiles, d'années en années ...mais jamais j'aurais cru que cela arrive aussi vite. Je fus donc obligé d'apprendre à vivre avec cela ...et les premiers temps furent réellement pénibles.

Mes cours se faisaient dorénavant à la maison, avec un tuteur privé, ce qui me donna l'impression d'être encore plus éloigné de tous le monde. Seulement, et ce juste car mes parents sentaient une dépression imminente arrivé, mon père me fit entrer dans sa firme afin de travailler dans les bureaux comme commis. C'était réellement ennuyant ...mais au moins, je pouvais socialiser avec les autres! C'est à cette même époque qu'un soir ...Enfin ...deux semaines après ma sortie de l'hôpital, je fus reconduit par mon père au club vidéo de la ville pour m'y louer des films. J'avais un goût de nouveauté, donc en rentrant, je me dirigea immédiatement vers la section approprié. Cependant, quelque chose attira mon regard ...Ou plutôt, quelqu'un. Une jeune fille ...et elle semblait de mon âge. L'avais-je déjà vue en quelque part? Sans doute à l'école ...mais ...Pourquoi ne l'avais-je pas encore remarqué? J'étais entrain de regarder les pochettes de DVD quand elle s'approcha de moi afin de savoir si j'avais une question ...Oui ...Son nom. Je voulais le savoir! C'est ainsi que de fil en aiguille, nous avons commencés à discuter ensemble ...Si bien que mon père en klaxonna d'impatience. Je dus mettre un terme à notre sujet pour aller le supplier de partir sans moi ...et celui-ci, peu convaincu vu ma condition encore un peu précaire, décida de me faire confiance et repartir sans moi. Nous avons donc pu finir notre discussion jusqu'à la fermeture du magasin ...et je la raccompagna même chez elle afin d'être certain qu'elle rentre saine et sauve. Depuis ce temps, quelque chose de magique se passe, entre nous... D'inexplicable ...mais de passionnant ...



Entre Andie et moi, la fille du club vidéo, c'était réellement intense. Nous avions une chimie inimaginable mais avec ma maladie, je n'osais pas faire un deuxième pas vers l'avant, avec elle. Disons que je l'aimais trop pour cela. C'était comme si j'avais peur. Peur de la blesser si jamais je partais trop tôt. Peur de briser sa vie en éclat ...Donc même si j'en avais rêvé pendant longtemps, je me maria néanmoins avec une autre femme, du nom de Marybeth. Belle grande blonde aux yeux bleus ...Le cliché, quoi. Tout le contraire d'Andie ...mais justement. Jamais je n'aurais choisi comme femme, une personne lui ressemblant ...Pour moi, il n'y avait qu'une seule et unique Andie ...mais bon. Pendant un moment, j'ai réellement été heureux avec Mary ...Elle avait accepté mon état, même si moi-même j'avais encore du mal à l'accepter. Elle m'a réellement aimé ...et moi aussi, d'une certaine façon. J'avais enfin une vie normale ...Je pouvais m'endormir et me réveiller auprès d'une femme qui m'aime, et que j'aime bien en retour, aussi ...Seulement, tout ce beau rêve fut détruit un soir, lorsque dans la nuit, un bruit se fit entendre au rez-de chaussé. Mary fut la première réveiller, et me brassa afin que j'émerge de mon sommeil si doux et profond. Un autre bruit se fit entendre ...et un autre. Du coup, je me redressa rapidement en lui sommant de rester dans la chambre pendant que j'allais voir. Lorsque je descendis les escaliers, instantanément je le vis. Une grande ombre imposante, dans mon salon. Le coeur battant la chamade, je tenta donc de l'immobilisé, mais étant trop fort et surtout armé, j'eus du mal. Nous étions au sol entrain de se battre quand j'essaya de lui enlever son fusil. Au même moment, ma femme descendis à son tour, alarmé par les cris et les bruits de fracas ...puis un coup de feu raisonna dans la maisonnée au complet. Un coup, un seul. Cessant de bouger, je releva ma tête vers Marybeth qui avait le regard plongé dans le mien. Je pus voir à ce même moment, du sang épancher sa camisole de nuit. Profitant de mon moment d’inattention, m’asséna un coup dans les côtes, se releva et reparti en courant. Prit de douleur, je parvins tout de même à me glisser vers ma femme qui gisait maintenant au sol, dans son propre sang. Je la vis ...Son regard ...Ses yeux, suppliant de ne pas la laisser filer entre mes doigts. Ce fut les voisins qui alertèrent la police et les ambulances ...Ils avaient entendus les coups de feu et comme nous étions de très bons voisins, ils s'étaient réellement inquiétés pour nous... mais j'étais dans ma bulle. Marybeth mourra dans mes bras, cette nuit là ...et ce fut un long et pénible processus de m'en remettre ...Heureusement que j'avais Andie et Matthew sinon, j'aurais probablement mit fin à ma vie, aussi ...Je m'en étais profondément voulu qu'elle meurt à la place de moi. De mon point de vue, j'aurais du la sauver ...et comme ma main était sur celle du cambrioleur qui le tenait aussi ...Je me disais que c'était tout autant de ma faute que la sienne ...puisque je senti la clenche s'amorcer sous mes doigts. Pour moi, j'avais aidé à la tuer ...C'était inacceptable ...