B. Salvador Khan
| Sujet: Notre vie est définie par des opportunités ... même celles qu'on manque. Salvador. Sam 23 Mar - 14:23 | |
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B. Salvador Khan NOM: Khan PRENOMS: Baelfire Salvador AGE: 26 ans PROFESSION: Photographe QUARTIER: Panther Creek AVATAR: Marlon Teixeira
C'est un plafond blanc qui me regarde, sans rien dire, alors qu'un mal de tête m'assaille. Je ferme les yeux, en priant pour que la douleur s'atténue. Attends … Mais que fiche un plafond blanc en face de moi ? Il y a encore un instant, je roulais en moto ... Il n'y a pas deux jours que je suis arrivé au Texas. Et je suis en face d'un plafond blanc. Avec un mal de tête horrible … pleins de bip-bip qui y résonnent. Il faut que j'y aille. Je n'ai pas de temps à perdre. Déjà qu'ils sont morts dans ce foutu accident de voiture, je ne vais pas en plus louper leur enterrement. Mais je ne peux pas me relever, mes muscles ne répondent plus.
Reprenons depuis le début. J'ai grandi dans un petit coin de Manhattan, plus précisément dans Little Italy, puis dans SoHo, quand mes parents sont montés dans la hiérarchie de leurs boîtes respectives. Et dès qu'on le pouvait, on s'exilait dans la maison familiale près de Houston, à Woodland. On : c'est-à-dire mes parents, ma grande soeur et moi. Il fut un temps où parfois, on, c'était mes potes et moi, pour un spring break. Et à toutes les vacances, en fait, à partir du moment où leurs parents étaient assez fortunés et l'endroit sûr. Car nous fréquentions un bahut plutôt select, ce qui avait ses inconvénients ... mais pas mal d'avantages. La maison familiale avait subi des dégâts, et elle en avait vu de toutes les couleurs - n'allez pas croire que dans le quartier, les jeunes ne savent pas faire la fête. La maison avait été un véritable hôtel à chaque fois. Elle était gigantesque - elle était surtout très ancienne, car à l'époque, le terrain ne valait rien -, possédait un grand parc arboré et était à l'écart des autres maisons du quartier, et en retrait de la rue elle-même. La plupart du temps complètement vide - sauf pendant les vacances scolaires, vous l'aurez compris - et avec les voisins que l'on a, je ne serais pas étonné si un inconnu me disait que la maison était hantée. Ce serait drôle, d'ailleurs. Vous devez vous dire que nous sommes complètement fous de nous terrer à Manhattan quand on dispose d'une telle bâtisse dans une ville charmante, dans un endroit où il fait beau et chaud tous les jours et à proximité des grandes villes Texannes. Eh bien, c'est le Texas, hein, le problème. Pas vraiment l'endroit le plus cool du monde. Je suis pour 1/4 indien, 1/4 mexicain, 1,5/4 anglo-saxon et 0,5/4 italien. Alors dans un Etat feu complètement voué à la Bible, c'était pas trop ça pour mes aïeux. Et puis, ils bossaient à Manhattan, donc ...
J'ai grandi dans les rues de la bourdonnante Manhattan. Little Italy, SoHo, Chinatown, Central Park et le Metropolitan étaient des endroits où je me promenais en terrain connu. En fait, non, je connaissais bien l'île entière ; il y avait juste des endroits que je préférais à d'autres - et des endroits moins courus que d'autres qui permettaient aux jeunes de faire des choses que leurs parents n'oseraient jamais imaginer. Et puis, je garde de très bons souvenirs de mes années lycées : lycée à la hauteur de ce que mes parents payaient, avec ceux du même rang et qui le savent, et les boursiers, qui le savaient aussi. La vie est cruelle, mais on m'a toujours appris à ne pas prendre cet argent et ce pouvoir éphémères pour acquis, et à toujours faire ce dont j'avais envie, sans se soucier du montant - que l'on gagne ou que l'on paye. Aujourd'hui, je suis photographe. C'est quoi ce métier, hein ? Quand on a eu une éducation de "riche" et que toutes les portes m'étaient ouvertes, j'ai choisi la photographie. Quand mes meilleurs amis sont tous partis dans l'Ivy League pour devenir avocats, banquiers et P.D.G., je suis photographe. Et alors ? Je bosse pour un complexe publicitaire et on commence à me proposer de beaux projets. Et à tous ceux qui me diront que c'est du gâchis, je leur montrerais ce que j'ai fait, mon carnet d'adresse et mes fiches de paie. C'est vrai que comparé à ma soeur qui est chercheuse en je-ne-sais-pas-trop-quoi au fin fond du pôle Nord, je suis une sorte de curiosité, mais c'est ce dont j'avais envie de faire : donc je l'ai fait. Mais je suis baroudeur depuis toujours, un peu insouciant plutôt, et je devais avoir ce quelque chose pour ce poste. Tant mieux ! D'une certaine manière, par rapport aux autres qui se présentaient, j'avais l'avantage du terrain : ayant passé de nombreuses heures à courir dans tout Manhattan, trouver tel endroit avec telle lumière pour faire telle sorte de photo pour tel client par exemple, était un jeu de piste assez drôle. Ou alors, je ne voyais pas les choses sous le même angle ...
Je rouvrais les yeux. Avec encore ce plafond blanc. J'essayais de déterminer l'origine de tous ces bruits, et me rendis compte que j'étais à l'hôpital. Lorsque j'en pris conscience, je me demandais pourquoi j'étais là. Mais hormis le fait d'avoir pensé à faire demi-tour parce que j'avais oublié mes papiers à la maison ... c'était le vide. Comme si je venais juste de cligner des yeux. Bon. Ils étaient bien gentils, mais j'aimerais bien sortir de là, moi. Je tentais de contracter les muscles de mon thorax pour relever mon buste - et ma tête - avec le minimum d'efforts possibles. J'y arrivais un peu. Mais l'effort me fit abandonner tout de suite. Bizarre, j'étais en bonne forme physique, d'ordinaire. Je tournais la tête pour voir ce qu'il se passait autour de moi - mon cou semblait répondre. Beaucoup de machines, une vue imprenable sur un mur couvert d'autres fenêtres dehors, et une plante verte. Histoire de ne pas être tout seul, je suppose. Je souris à cette idée. Tout seul, oui, tout seul dans cette pièce encombrée de machines avec pour unique compagnie une plante verte. Tout seul, souriant comme un con au plafond blanc. Tout seul, vivant. En forçant un peu sur mon cou, je vis que ma main était à côté d'une sorte de télécommande, et que de sous les draps sortait bon nombre de fils multicolores. Des électrodes, supposais-je. J'attrapais la télécommande et l'inclinais de manière à voir à quoi elle servait - et je ne sais pas pourquoi cette fois-ci, j'y arrivais. J'étais peut-être plus réveillé. Ou alors, j'en sais rien. J'appuyais sur le bouton qui permettait de faire venir une infirmière (dans la grande majorité des cas, sans vouloir être sexiste, c'était une femme qui arrivait) et attendit patiemment.
Derrière l'écran... PSEUDO OU PRENOM : Salvador ici ;) AGE : 17 YO PAYS : France COMMENT AS-TU CONNU FITK ? Partenariat ou Top, je sais plus UN MOT DE LA FIN ? Ce scénario et ce forum et désolée d'avoir tardé pour la fiche >< |
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Hortense Storme
| Sujet: Re: Notre vie est définie par des opportunités ... même celles qu'on manque. Salvador. Sam 23 Mar - 15:00 | |
| Bienv'nue C'est parfait pour moi mais puisque Mae est la créatrice du scénario, on va attendre qu'elle vienne donner son avis |
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Mae-Genevieve Crowley
| Sujet: Re: Notre vie est définie par des opportunités ... même celles qu'on manque. Salvador. Sam 23 Mar - 16:18 | |
| Héhé maintenant j'peux te dire officiellement bienvenue Et pour moi tout est bon |
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Hortense Storme
| Sujet: Re: Notre vie est définie par des opportunités ... même celles qu'on manque. Salvador. Sam 23 Mar - 19:13 | |
| Alors je valide |
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B. Salvador Khan
| Sujet: Re: Notre vie est définie par des opportunités ... même celles qu'on manque. Salvador. Sam 23 Mar - 19:29 | |
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Elizabeth M. Stonem
| Sujet: Re: Notre vie est définie par des opportunités ... même celles qu'on manque. Salvador. Dim 24 Mar - 8:36 | |
| Bienvenuuue Un peu de diversité va faire le plus grand bien au forum |
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Karen Bishop
| Sujet: Re: Notre vie est définie par des opportunités ... même celles qu'on manque. Salvador. Dim 24 Mar - 17:52 | |
| Bienvenue sur FITK LE CHOIX DE SCENARIO La grande classe quoi ! |
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B. Salvador Khan
| Sujet: Re: Notre vie est définie par des opportunités ... même celles qu'on manque. Salvador. Dim 24 Mar - 19:25 | |
| Merci vous deux |
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Chris F. Sullivan
| Sujet: Re: Notre vie est définie par des opportunités ... même celles qu'on manque. Salvador. Dim 24 Mar - 19:47 | |
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| Sujet: Re: Notre vie est définie par des opportunités ... même celles qu'on manque. Salvador. | |
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